dimanche 20 juin 2010

l'effet de sublimation

Laissons nous aller à l'imaginaire. L'imaginaire et ses dangers.

Imaginons que là, tous ensemble, on décide d'aller au cinéma.

Voir un film X.

Pas X dans le sens porno, entendons nous bien! Non, X comme l'inconnu. L'imprévu.

Un film X, ici, c'est donc un film au hasard. Un film qu'on choisit au bonheur d'un titre. Ou d'une affiche. Une rencontre en aveugle, comme ça, dans un éclat de rire.

Supposons que nous sommes rentré dans la salle.

On s'est fait une image pré-conçu du film, on l'a déjà catégorisé, au vu de trois mots inscrits sur une photo. Mais on est assez ouvert, quand même. Déjà, parce que nous sommes des gens biens, et aussi parce que on se doute, avec le peu de données en notre possession, que notre vision pré-conçue est fausse.

Supposons encore que le film nous surprenne. jusque là, rien d'étonnant. Une plongée dans l'inconnu, c'est toujours surprenant.

Oui, mais là, il nous surprend vraiment. Positivement. Comme un coup de poing dans la gueule en fait, un raz-de-marée qui arrive par derrière, comme un coup de foudre qui survient alors que vous lavez la vaisselle.

Bien. Tout est beau, vous êtes embarqué pendant une heure trente, et là, c'est le miracle, le temps devient une notion anecdotique, vos yeux pétillent, et tout simplement, la magie opère.

Vous restez bien normalement au fond du siège rouge jusqu'au du générique de fin. Et même un peu plus, si la dame en tailleur bleu avec un drôle de chapeau sur la tête ne vient pas vous virer.

Vous rentrez chez vous, soit très dépressif soit très très exalté, selon l'humeur du film. Assurément vivant.

Si un ami a eu la malchance de vous accompagnez, vous lui parlez pendant des heures de chaque scène, décrivant très précisement pourquoi elles sont toutes extraordinaires, pourquoi le réalisateur est un génie, comment ce film surpasse tout ce qui a déjà été fait en la matière, en prenant bien sûr votre état comme preuve flagrante. A quoi il vous répond "oui, oui...".

La semaine passe, et le film reste gravé. Des séquences vous reviennent chaque jour. Vous comprenez des subtilités qui vous rappellent la vie, votre vie à vous.

Et puis, tout naturellement, le film s'échappe de votre pensée. Petit à petit. Et le temps passe. Et le film s'inscrit insidieusement dans votre Panthéon de vos films préférés.

Et c'est là que le danger intervient. Le film est devenu un demi-dieu alors qu'il n'en avait pas la prétention. Vous l'aimez profondément. Vous pensez le connaître par coeur, alors que vos souvenirs sont devenus flous. Seul l'impression est encore là, marquée au fer.

Vous vous rendez compte du phénomène. L'effet de sublimation. Vous comprenez que si vous le regardez à nouveau, cette sensation l'effet de la première fois, ne se reproduira probablement pas.

Vous y verrez les défauts. Les failles. Vous comprendrez que vous y avez trouvé des subtilités là où il n'y en a pas.

A la deuxième vision, on voit le film nu, sans la carapace de l'inconnu. Le spectateur passe d'une vision passive à une vision active. Il ne se laisse plus surprendre: il fouine comme un chien mal élevé.

Parce qu'une telle alchimie, c'est tellement physique comme réaction, tellement éphemère, tellement puissant, que ça ne se reproduit pas nécessairement deux fois pour le même film. Ca peut, hein. Mais c'est rare.



Le plus souvent, oui, on finit par être déçu.

J'ai peur d'être déçu, oui.

Et oui, j'ai peur de voir une nouvelle fois Séraphine.



vendredi 17 juillet 2009

Jachère

Comme vous avez pu le remarquer, je n'ai pas tenu ma promesse d'écrire une nouvelle par semaine. Ya plein de raison à ça: manque le temps, aime pas les contraintes, et puis j'ai quand même écrit une nouvelle à deux avec mon Dridri, et d'autres trucs pour un projet plus conséquent. Voila, ça m'apprendra à promettre des choses que je ne peux pas tenir !

En attendant, je sors beaucoup prendre quelques photos après le boulot, ça me détend. Quand on bosse comme serveur, on a besoin d'avoir des moments au calme, juste pour soi, sans cri ni réprimande, pour souffler un peu.

Pour me faire pardonner, je vous présente donc toute une série de photos: de vieux barbelés d'une usine Butagaz au allure désaffectée. Pas sûr qu'un tel moyen de protection soit encore efficace ...


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mardi 14 juillet 2009








- Essayer, c'est déjà progresser -








dimanche 12 juillet 2009

Ragot n'est pas fagot

Cela ne vous arrive jamais, d'entendre parler deux fois dans la même semaine de quelque chose que vous ne connaissiez pas avant? C'est ce qui m'est arrivé avec "Gossip", un groupe américain un peu pop, pas mal rock, avec une pointe de dance, mais surtout complétement déjanté.

C'est forcément la chanteuse qui frappe, imposante, sans complexe, généreuse, communicatrice. Une fille qui l'a vu en live me disait: "tu la vois danser devant toi, bah, c'est comme une évidence, tu danses aussi ".

Toutes les filles complexées devraient s'en inspirer: c'est pas le poids qui fait la beauté, c'est la façon dont tu l'assumes. Oui, je sais, ça a l'air tellement facile quand on la voit!

mardi 30 juin 2009

lundi 29 juin 2009

Poudre à joues & Tralala

Non, non, et non, je ne vous parlerai pas de Mickael Jackson! Si vraiment vous êtes en pleurs, que vous ne sortez plus de chez vous, que vous vous evertuez à faire le moonwalk dans votre salon, allumez la télévision, ça ira mieux.

Je voudrai vous parler de quelqu'un d'autre. Une actrice malheureuse, même dans sa mort, puisqu'elle est décédé le même jour que Mickael. Autant vous dire qu'elle a été carrément évincé. Car, au fond, qui sait que Farrah Fawcett est morte?

Mais d'ailleurs, qui savait qui elle était? Elle avait atteint la célébrité en 1976 avec son rôle de Jill Munroe, une des 3 Drôle de dames. Et... et... et voila, en fait, c'est tout.

Bon, allez, pleurons Bambi.

samedi 27 juin 2009

Une semaine à Nancy

Alice
Les bons amants font de mauvais pères...
Cette fois
c'est décidé,
j'attaque!!!
... et inversement?
Bon anniversaire Johanne!
Caissière bip bip
et gâteau à gogo
J'suis en retard !
Time's Up
et pif
-
et paf
plouf
Non, c'est l'heure du thé
so, drink
a cup
of wine

Rencontres
Plume, La vie
La nuit, Haïdi
et Alice aussi...
Petit déj' & tralala

8h30
à la pip'
mal de tête


Bouclé, ruiné
Zara +
Soldes =
Filet de pêche
A Disturbia,
dans ma tête, dans ma tête
Marathon
un verre
STOP
Bad
Scream
Deuil
Billy Jean
On avance, on fait des choix
bye bye
Solveig
& Spaguetti
Et Glou, et Glou
sans effet
c'est vrai
c'est rien
Quand on a un trou, on a un trou...